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Des militants qui n’assument pas leurs actes

Jugés pour des faits de dégradation ou de vols dans des élevages de l’Ouest, les 9 prévenus n’ont pas assumé leurs actes à la barre.

« Vous êtes ici dans une cour de justice : ce n’est pas une tribune politique. Vous n’avez pas à afficher votre militantisme ». Dès l’ouverture du procès, vendredi 28 janvier peu après 9h, la présidente de la cour, Michaele Guivier,  demande aux  prévenus d’ôter ou de masquer leurs vêtements sur lesquels sont inscrits des messages antispécistes. Une consigne qu’elle ne cessera de répéter tout au long de la journée aux 9 prévenus qui comparaissaient pour des actes de dégradations ou de vol commis dans des exploitations ou organismes d’élevage, en 2020, dans l’Ouest de la France. « Seuls ceux qui reconnaissent leurs actes ont le droit de s’exprimer sur leur motivation», insiste-t-elle.
A la barre, âgés de 19 à 43 ans, les six femmes et trois hommes appartiennent à des collectifs animalistes ou antispécistes.  Tous tiennent la même ligne de conduite durant toute l’audience :  quasiment aucun ne reconnaît ses actes. Malgré les preuves collectées lors de l’enquête de gendarmerie, aucun ne s’exprime si ce n’est pour défendre la cause antispéciste.

Association de malfaiteurs

Parmi les délits reprochés dans ce procès, l’accusation la plus grave est l’association de malfaiteurs, pouvant induire une peine de plusieurs années de prison. Chacun des prévenus la réfute, niant la concertation et la préparation des actions. En fin d’audience, les peines requises par le procureur vont d’une amende de 1000€ à une peine d’un an de prison avec sursis.  Le jugement du tribunal du Mans, y compris sur les préjudices financiers, est mis en délibéré au 31 mars.

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